Le Verdier d’Europe
Last updated on novembre 15th, 2024 at 07:01 pm
Le Verdier d’Europe est un passereau trapu de la taille du moineau domestique. Son corps est compact, effet accentué par la queue assez courte et le gros bec conique. Le mâle est vert jaune olivâtre avec des taches jaunes vives sur les ailes et sur sa queue fourchue au niveau des rectrices externes. Il a aussi des taches jaunes moins vives sur la tête, le ventre et les flancs. La femelle est plus sombre et moins verte que le mâle, un peu plus grise et ses taches jaunes sont toutefois moins nettes que celles du mâle. Les yeux sont marron foncé et les pattes brun gris clair. Le juvénile, lui, est plus brun que l’adulte, il est rayé sur le ventre et sur le dos et ses ailes sont plus ternes.
Le Verdier d’Europe
Nom scientifique : Chloris chloris
Famille : Fringillidés
Long. de 14 cm à 15 cm – Env. de 25 cm à 28 cm
Poids : de 25 gr à 34 gr
Statut de conservation IUCN : LC
Vol
Le Verdier, comme tous les fringillidés, a un vol onduleux, direct et puissant, ponctué de cris. Lors du vol nuptial, le verdier papillonne autour de la femelle en décrivant des cercles avec de faibles battements d’ailes en chantant sans arrêt.
Habitat
Le Verdier d’Europe fréquente les zones boisées ouvertes et leurs lisières, les zones buissonneuses, les jardins et les cultures. Il est commun partout en Europe. Il s’est cependant bien adapté à la présence humaine.
Régime
Le Verdier d’Europe se nourrit principalement des graines de très nombreuses espèces végétales ligneuses et herbacées, de taille et consistance variées, mais aussi de bourgeons et de petits fruits. Les jeunes sont nourris de larves d’insectes pendant leurs premiers jours de vie, puis de jeunes graines.
Cette espèce fréquente souvent les mangeoires en hiver, et apprécie tout particulièrement les graines de tournesol.
Nidification
Il installe souvent son nid dans la végétation touffue d’un conifère s’il s’agit d’une première nichée car ces plantes lui fournissent un couvert végétal suffisamment dense en début de saison. Il existe deux pontes annuelles, plus rarement trois. La première a lieu tout d’abord fin-avril, la seconde en juin et éventuellement la troisième début-août. La femelle construit son nid sur les branches à deux ou trois mètres du sol. C’est une coupe assez massive constituée extérieurement de rameaux et de racines tortueuses, tapissée intérieurement de très fines herbes, de radicelles et de duvet végétal (aigrettes de plantes herbacées) et animal (laine, plumes).
La ponte se compose de quatre ou cinq œufs. La femelle va couver toute seule pendant environ deux semaines. Pendant qu’elle couve ses œufs, le mâle la nourrit au nid. Après l’éclosion, les deux parents élèvent les oisillons et les nourrissent de graines déjà décortiquées et de chenilles ou d’araignées. Deux semaines après l’éclosion, les jeunes, encore incapables de voler, quittent le nid mais s’en éloignent peu. Ils restent sur des branches proches pendant quelques jours où les parents continuent de les nourrir.
Migration
Le Verdier d’Europe est sédentaire chez nous. Cependant, des individus issus de populations de pays plus nordiques, comme le Danemark ou la Suède ,viennent augmenter les effectifs des populations françaises en hiver.
Protection
Le Verdier d’Europe est une espèce globalement non menacée, néanmoins l’espèce présente un déclin avéré en France.
Il bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.
Chant
Le mâle peut chanter depuis un poste de chant exposé, le sommet d’un arbre par exemple, ou alors au cours du vol de parade papillonnant. Sa voix sonore et rapide est un « gugugu » léger, pour les adultes et un « khip-khip-khip tuî » pour les juvéniles. A la saison des nids, le verdier lance un long « tsouîî » nasal. Lors de son vol nuptial ses chants à répétitions sont des cris combinés avec des « dchièèh » très sonores.
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