Les Oiseaux de Camargue -

Last updated on novembre 14th, 2024 at 01:22 pm

La Camargue fait partie depuis 1970, des 46 parcs naturels régionaux que comptent la France. Ce parc d’une superficie de 84.800 hectares de terre, 34.300 sur mer, s’étend essentiellement sur les communes d’Arles et des Saintes Marie de la Mer. C’est la plus vaste zone humide de France. Une biodiversité exceptionnelle est présente dans ces milieux humide. La Camargue est un des derniers milieu naturel sur la façade méditerranéenne.

Pour les ornithologues comme pour les photographes la Camargue est un lieu privilégié pour l’observations des oiseaux tout au long de l’année.

Héron cendré

Echasse blanche

Avocette élégante

Classement des oiseaux

Les oiseaux de Camargue peuvent être classés en quatre catégories :

Les estivants nicheurs, d’avril à septembre , comme les sternes, les guêpiers, les rolliers ou les huppes. Ceux ci hivernant en Afrique et viennent se reproduire en Camargue au printemps. On peut les observer en Camargue dès le mois de Mars.
Les migrateurs, que l’on rencontre essentiellement à l’automne à l’aller et au printemps au retour, (limicoles et passereaux) ceux-ci font halte en camargue au cours de leur migration.
Les hivernants, de Septembre à Mars, en particulier les canards. Ceux-ci viennent d’Europe centrale et septentrionale, chercher un climat plus clément. On peut les observer dès le mois de Novembre.
Les sédentaires, comme la mésange à moustache et la bouscarle, que l’on peut observer en Camargue tout au long de l’année.

Tout au long de l’année, la Camargue accueille sur ses immenses étendues de marais, de lagunes et de roselières des milliers d’oiseaux sédentaires et migrateurs : flamants roses, canards, hérons, limicoles, mouettes.

Spatule blanche

La Migration des oiseaux

La migration des oiseaux est une migration animale régulière et saisonnière de nombreuse espèces d’oiseaux. Cette migration est le déplacement que ceux-ci font sur un cycle d’une année. Cette migration s’effectue entre leur lieu de nidification, qui a lieu durant l’été, et leur lieu d’hivernage.
On distingue la migration de Printemps, dite prénuptiale, et la migration d’Automne, dite post nuptiale.
La migration est essentiellement une manière pour ces espèces d’échapper à un changement d’habitat ou une baisse de disponibilité de nourriture conditionnée par les saisons et liée à un climat défavorable dont les conditions diffère selon les latitudes, mais est aussi une maximisation des chances de reproduction.
Certaines espèces sont totalement migratrices ; d’autres le sont partiellement, c’est-à-dire que certains individus migrent et que d’autres sont sédentaires ou résidents, à savoir qu’ils restent sur place. La migration partielle est très commune pour les espèces des continents méridionaux.

Flamants roses

Mouettes rieuses

Les sites de protection

Les principaux sites de protection concernant la Camargue sont les suivants :

la réserve nationale de Camargue, d’une superficie d’un peu plus de 18,000 hectares. La SNPN gère cette réserve.
la réserve départementale des Impériaux et du Malagroy, elle couvre environ 2770 hectares.
la station biologique de la Tour du Valat très connue comme centre de baguage des oiseaux, est un centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes.
le Parc ornithologique de Pont de Gau.
le Parc naturel régional de Camargue crée en 1972, et qui couvre un superficie de 84.800 hectares.

Grèbe castagneux

Les principaux points d’observations des oiseaux en Camargue

La Camargue comprend de nombreuses propriétés privées, souvent inaccessibles au grand public. Afin de vous permettre d’observer les oiseaux dans les meilleures conditions, voici une liste de lieux spécifiquement aménagés pour l’observation des oiseaux.

Le parc ornithologique de Pont de Gau, vers les Saintes Marie de la Mer.
Le Domaine de la Palissage situé près de l’embouchure du grand Rhône, vers Salin de Giraud. Il s’agit d’un espace naturel protégé appartenant au Conservatoire du littoral.
Les Marais du Viguerat, Mas Thibert à 30 mn d’Arles, sur un site protégé de 1200 hectares appartenant au Conservatoire de littoral.
La Capelière, près de l’Etang du Vaccarès, domaine d’une trentaine d’hectares, gérée par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN).
Le Scamandre, situé en petite Camargue Gardoise. Propriété d’environ 140 hectares, appartenant respectivement à la commune de Vauvert et au Conseil Général du Gard.
Les Marais du Verdier, situés en Camargue sur la commune d’Arles (Bouches-du-Rhône), entre Arles et Salin de Giraud, à proximité directe du hameau du Sambuc. Une association gère ce site.
Theys de l’embouchure du Rhône, au sud de la zone d’activité de Port Saint-Louis-du-Rhône, site protégé depuis 1980. Le Conservatoire du Littoral gère se site.